'Abû Dharr (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit:
Un jour, un affront séleva entre un de mes frères (serviteurs) et moi. Comme je l'injuriai par sa mère qui était étrangère, il alla trouver le Prophète (pbAsl) pour se plaindre. Quand je rencontrai le Prophète (pbAsl), il me dit: "'Abû Dharr, tu es un homme en qui reste encore un brin d'antéislamisme". Je lui répondis: "O Envoyé d'Allah, celui qui injurie les hommes, sera lui-même injurié par sa mère et son père". Le Prophète a dit: "'Abû Dharr, tu es donc un homme en qui reste encore un brin d'antéislamisme: ce sont vos frères ces gens qu'Allah a placés sous votre autorité. Nourrissez-les de votre nourriture, habillez-les comme vous vous habillez et ne leur imposez pas des tâches pesantes; mais, s'il vous arrive de le faire venez-leur en aide".
///////////////////////////////////////////
`A'icha, l'épouse du Prophète, (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit:
La Révélation se présenta d'abord au Prophète (pbAsl) sous forme de visions pieuses qu'il voyait pendant son sommeil. Toutes lui parurent avec une très vive clarté. Puis, il eut de l'inclination à la retraite. Il se retirait alors dans la caverne de Hirâ', où il se livrait à la pratique d'actes d'adoration durant des nuits consécutives, avant qu'il ne rentre chez lui pour se munir de provisions de bouche. Il revenait ensuite vers Khadîja et prenait les provisions nécessaires pour une nouvelle retraite. Cela dura jusqu'à ce que la Vérité lui fut enfin révélée dans la caverne de Hirâ'. L'archange y vint alors lui dire: "Lis!". - "Je ne suis point de ceux qui lisent", répondit-il. Le Prophète raconta cet événement en ces termes: L'archange me saisit aussitôt, me pressa contre lui au point de me faire perdre toute force, puis me lâcha enfin en répétant: "Lis!". - "Je ne suis point de ceux qui lisent", répliquai-je encore. Cette scène se répéta à deux autres reprises. A la troisième fois, l'archange me dit: Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume (le calame), a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas. Après avoir entendu ces versets, le Prophète (pbAsl), tremblant et palpitant, rentra chez son épouse Khadîja et s'écria: "Enveloppez-moi! Enveloppez-moi!". On s'empressa de le couvrir jusqu'au moment où son effroi fut dissipé. Alors, s'adressant à Khadîja, il la mit au courant de ce qui s'était passé, puis il ajouta: "Ah! J'ai cru que j'en allais mourir!". - "Au contraire, réjouis-toi!, répondit Khadîja, certes jamais Allah ne te plongera dans l'ignominie; car tu maintiens tes liens de parenté, tu ne dis que la vérité, tu soutiens les faibles, tu donnes aux indigents, tu héberges les hôtes, et tu viens en aide aux éprouvés". Ensuite Khadîja emmena Muhammad chez Waraqa ibn Nawfal ibn 'Asad ibn `Abd Al-`Uzzâ Cet homme, qui était le cousin paternel de Khadîja, avait embrassé le christianisme aux temps antéislamiques. Il savait l'arabe par écrit, et avait traduit vers l'arabe des passages de l'Evangile autant qu'Allah avait voulu. A cette époque, il était âgé et était devenu aveugle: "O mon cousin, lui dit Khadîja, écoute ce que va te dire le fils de ton frère". - "O fils de mon frère!, répondit Waraqa ibn Nawfal, de quoi s'agit-il?". Le Prophète (pbAsl) lui raconta alors ce qu'il avait vu. "C'est l'archange, dit Waraqa ibn Nawfal, qu'Allah a envoyé autrefois à Moïse (Mûsa) (pbAsl). Plût à Allah que je fusse jeune en ce moment! Ah! Comme je voudrais être encore vivant à l'époque où tes concitoyens te banniront!". - "Ils m'exileront donc?", s'écria le Prophète (pbAsl). - "Oui, reprit Waraqa Jamais un homme n'a apporté ce que tu apportes sans être persécuté! Si je vis encore en ce jour-là, je t'aiderai de toutes mes forces".
La suite des hadiths sur:
http://hadith.al-islam.com/bayan/Display.asp?Lang=frn&ID=1
|